Synopsis: A la veille de créer sa nouvelle pièce avec son épouse Delta, Arnold, un metteur en scène de Broadway auditionne de jeunes filles pour le rôle principal. Isabella fait l’admiration de toute l’équipe, mais l’homme hésite beaucoup à embaucher celle qu’il a connu la veille comme escort-girl.
La fiche du film
Le film
On ne sait comment l’idée vint aux hommes. Et puis aux femmes. Mais celle-ci est sacrément débrouillarde. Une jeune fille se confie à sa thérapeute. De façon plus ou moins rigolote ,elle raconte son activité d’escort girl, parenthèse dans sa vie qu’elle destine à la carrière de comédienne.
Et si son dernier client est un metteur en scène réputé, elle n’en fait rien, et le quitte pour un autre rendez-vous.
Ce sera le lendemain sur les planches d’Hollywood où l’homme en question fait passer des auditions. Surprise de l’un et de l’autre, et de son épouse ( Kathryn Hahn, très bien ), admirative devant le talent et la spontanéité de la prétendante. Tout l’entourage est de son avis, elle tient le rôle. Mais bizarrement, le metteur en scène se fait tirer les oreilles. Et puis finit par accepter.
Voilà le genre d’aventures qui se profile sur le canevas de Peter Bogdanovich à la manière de Woody Allen, qui nous conte fleurette entre deux psychanalyses et trois marivaudages.
Mais le cinéaste et coscénariste (avec Louise Stratten ) s’empresse de trousser la charmante d’une autre panoplie. Malgré les apparences, elle la rend fort belle, intelligente et subtile. Tout à l’image du film.
Le genre est plein de cafouillages ( voir l’étonnant Rhys Ifans ) et en appellera bien d’autres dans cette histoire à tiroirs, qui voit défiler les amants, les maris et les femmes dans un enchevêtrement de situations qui m’ont fait bien sourire. Tous les protagonistes de ce délire amoureux n’imaginent pas à quel point Bogdanovich est retors et complaisant avec le destin qu’il leur accorde
Rien qu’un exemple : plusieurs clients de l’escort girl se retrouvent tout à fait naturellement mêlés à cette joyeuse confusion des sentiments. Parce que l’un d’eux connait le nouvel ami qu’elle s’est choisie : l’auteur de la pièce, rien que ça ( Will Forte) .
Le dit monsieur venant de lâcher sa promise, une psychiatre qui ne manque pas d’à propos, ni de chien. Si la prestation de Jennifer Aniston en dame psycho-rigolote m’a bien réjoui, c’est l’ensemble de l’affiche qu’il faut saluer, pour son excellente composition.
Imogen Poots en tête, ingénue parfaite, qui de la scène à sa vie, joue la même pièce en quiproquos jolis et embrouilles à chaque réplique. Le metteur en scène, en quête de vérité, s’arrache les cheveux sur ceux d’ Owen Wilson complètement et parfaitement accaparé par ses femmes et ses péripéties à répétition.
Celle qu’il voudrait mener pour son propre compte risque fort d’être compromise. Mais tant que le film tient le coup, le théâtre attendra .
Review Overview
Le film
Des personnages comme s’il en pleuvait, loufoques, excentriques, mais ô combien sympathiques dans leurs travers amoureux et qui par les hasards ou la fantaisie du metteur en scène, se retrouvent dans un enchaînement de péripéties aussi réjouissantes qu’imprévisibles. Au départ une escort girl devenue comédienne raconte à sa thérapeute comment elle en est arrivée là. Peter Bogdanovitch cinéaste et coscénariste (avec Louise Stratten ) trousse la charmante d’une panoplie, qui malgré les apparences, la rend fort belle, intelligente et subtile. C’est la première confusion du genre qui en appellera bien d’autres dans cette histoire à tiroirs, qui voit défiler les amants, les maris et les femmes dans un enchevêtrement de situations qui m’ont fait bien rigoler. Surtout que l’ensemble est finement mené.
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