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« Boris Vian fait son cinéma ». Critique courts-métrages

  • Durée ‏ : ‎ 2 heures et 17 minutes
  • Dvd : ‎ 5 décembre 2023
  • Acteurs ‏ : ‎ Lou de Laâge, Hugo Becker, Alice Isaaz, Bernie Bonvoisin, Audrey Fleurot
  • Studio  ‏ : ‎ Blaq Out

La collection de courts ou moyen-métrages « Boris Vian fait son cinéma » est inspirée ou adaptée de ses scénarios.  6 courts métrages :
– « Rue des ravissantes » d’Anne-Laure Daffis et Léo Marchand – « Le Cow-boy de Normandie » de Clémence Madeleine-Perdrillat – « Notre Faust » d’Elsa Blayau et Chloé Larouchi – « De quoi j’me mêle » de Pablo Larcuen – « L’Autostoppeur » de Julien Paolini – « La Mécanique des tournesols » d’Albane Bisleau,Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article

Ecrivain, poète, parolier, chanteur, musicien, scénariste et acteur passionné de cinéma, Boris Vian n’est jamais passé derrière la caméra. Mais sous l’Occupation, il compose ses premiers scripts, fait de la figuration aux côtés de Jean Marais et Jeanne Moreau, et fonde une société de films !

Des décennies plus tard, les nouveaux talents de la scène française reprennent ses écrits et les adaptent sous forme de court-métrages.

Chaque film est accompagné d’une de ses chansons, intégrée au récit ou en générique de fin . Une osmose musicale au creux d’une inspiration débridée pour faire tourner «  La mécanique des tournesols » dans laquelle Salif Cissé, « manager de rues » psychanalyse une prostituée ( Liliane Rovere ), le sosie de Gainsbourg ( Jean-François Louis ) et même une nonne en chasse qui vient de quitter son couvent.

 

« J’étouffais là-bas » dit-elle, mais on entend «  J’ai tout fait »…

Son confesseur de hasard ne supporte pas l’aveu, et se jette  par la fenêtre . A l’image d’une très belle jeune fille pleine d’avenir que Lou de Laâge interprète magnifiquement dans «  Notre Faust » d’Elsa Blayau et Chloé Larouchi.

Elle a passé un pacte avec le diable ( Audrey Fleurot ) et ne se remet pas du désamour de celui qu’elle vénère plus que tout (Salomon Mpondo-Dicks ).

Les scènes de danses et de séduction sont sublimes. Elsa Blayau et Chloé Larouchi méritent un vrai long-métrage.

De l’insolite, du rêve et de l’humour, Vian conjugue les modes et permet à Pablo Larcuen de réaliser un vivifiant plaidoyer sur la bêtise humaine.

«  De quoi je me mêle » joue sur les apparences sociales et les vanités assumées. Au milieu de ces deux hommes qui la convoitent Claude Perron pourrait peut-être tirer son épingle du jeu …

Une liberté d’esprit totalement revendiquée par son auteur et assumée par tous ces réalisateurs fort inspirés.

  • « Rue des ravissantes » ( 41 mn ) d’Anne-Laure Daffis et Léo Marchant . Avec Jacques Herlin, Cosme Castro, Mathias Pradenas .Comment un reportage sur la canicule dans une maison de retraite conduit une équipe TV sur la trace des prostituées d’autrefois. Pour cela il faut rencontrer la bonne personne…

« On n’est pas là pour se faire engueuler » chante de retour à l’Ephad, le retraité ragaillardi par sa cure de jouvence inespérée. Jacques Herlin dans le personnage, vianesque au possible !

  • « Le Cow-boy de Normandie » ( 17 mn ) de Clémence Madeleine – Pedrillat . Avec Maud Wyler, Laurent Papot, Dominique Besnehard, Gaspard Gandon.

Jim est amoureux de Dany. Flanqué de Billy, un gamin orphelin, il doit se rendre à son mariage, mais rien ne se passe comme prévu depuis qu’il a décidé d’être un cow-boy. Un cow-boy en Normandie…

  • « Notre Faust » ( 18 mn ) d’Elsa Blayau et Chloé Larouchi. Avec Lou de Laâge, Alice Isaaz, Salomon Mpondo-Dicks. Marina cultive secrètement un amour pour Boris, jeune danseur séduisant. Mais le cœur de Boris est ailleurs. Désespérée, la jeune femme passe un pacte avec une mystérieuse inconnue, précipitant sa destinée.
  • « De quoi je me mêle » ( 19 mn ) de Pablo Larcuen. Avec Bruno Ricci, Jean-François Gallotte, Claude Perron. Marcel pense-t-il à se suicider du haut de ce pont d’où il téléphone à Juliette qui le quitte ? Un passant, Philippe, le voit et le sauve en lui proposant un marché.

  • « L’autostoppeur » ( 20 mn ) de De Julien Paolini. Avec Hugo Becker, Annelise Hesme, Bernie Bonvoisin, Sophie Fougère. Dans la brume des marais, une voiture renverse un cycliste. Lorsqu’un autostoppeur apparaît. Pas le temps de se débarrasser du corps. Qu’a-t-il vu exactement ? Le doute s’installe.

Jouant sur l’ambiguïté, avec les uns et les autres au gré de ses envies, il s’incruste et ne laissera pas le couple s’en sortir indemne. « Fais-moi mal Johnny » chante Adrienne Pauly

  • « La mécanique des tournesols » ( 19 mn ) de Albane Bisleau, Sarah El Karkouri, Valentine Gaffinel, Rokiatou Konaté, Marie Schnakenbourg .Avec Salif Cissé, Liliane Rovere, Marie Schnakenbourg.

Ernest, manager de rue, mène une vie bien rangée. Un matin, en se rendant au travail, il rate son bus et se retrouve piégé dans un étrange cabinet de psychanalyse dont il doit tenir les séances. Que va-t-il apprendre de lui-même à travers ses excentriques patients ?

Durée ‏ : ‎ 2 heures et 17 minutes Dvd : ‎ 5 décembre 2023 Acteurs ‏ : ‎ Lou de Laâge, Hugo Becker, Alice Isaaz, Bernie Bonvoisin, Audrey Fleurot Studio  ‏ : ‎ Blaq Out La collection de courts ou moyen-métrages « Boris Vian fait son cinéma » est inspirée ou adaptée de ses scénarios.  6 courts métrages : - "Rue des ravissantes" d'Anne-Laure Daffis et Léo Marchand - "Le Cow-boy de Normandie" de Clémence Madeleine-Perdrillat - "Notre Faust" d'Elsa Blayau et Chloé Larouchi - "De quoi j'me mêle" de Pablo Larcuen - "L'Autostoppeur" de Julien Paolini - "La Mécanique des tournesols" d'Albane Bisleau,Si…
Les courts métrages

Ecrivain, poète, parolier, chanteur, musicien, scénariste et acteur passionné de cinéma, Boris Vian n’est jamais passé derrière la caméra. La collection de courts ou moyen-métrage « Boris Vian fait son cinéma » est inspirée ou adaptée de ses scénarios. Entre satire sociale, thriller, romance ou chronique parisienne, Vian multiplie les chausse-trappes et les trompe-l’œil pour donner libre cours à ce cinéma buissonnier qui jamais ne cherche à sauver la morale. Ces courts-métrages chahutent parfois la mise en scène, le sens du récit, les bonnes mœurs et les conventions, en rappel de ses propres chansons qui les accompagnent. Jacques Herlin, Lou de Laâge, Maud Wyler, Dominique Besnehard, Claude Perron, Alice Isaaz et bien d’autres sont à l’affiche. Entre satire sociale, thriller, romance ou chronique parisienne, Vian multiplie les chausse-trappes et les trompe-l’œil. C’est inégal, mais indispensable !

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