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« Blue Velvet » de David Lynch . Critique Cinéma

Synopsis: Il se passe quelque chose d’étrange derrière les palissades blanches de Lumberton, Caroline du Nord. Après avoir fait la découverte d’une oreille humaine coupée dans un champ, Jeffrey Beaumont, un étudiant attiré par le mystère enquête, avec l’aide de sa petite amie . Il pénètre dans l’univers sombre et dangereux de Dorothy Vallens, une chanteuse de boîte de nuit mystérieusement unie à Frank, un gangster sadique, autour d’une histoire de kidnapping.

La fiche du film

Le film : "Blue Velvet"
De : David Lynch
Avec : Isabella Rossellini, Kyle MacLachlan
Sortie le : 11/03/2020
Durée : 120 Minutes
Genre : Policier, Drame, Thriller
Type : Long-métrage
Le film

Dans la filmographie du réalisateur, c’est une sympathique fanfaronnade.Prenez une oreille abandonnée dans un terrain qui l’est tout autant, remontez la filière à l’aide de votre petite amie dont le papa est policier ,et vous voici détective en herbe , complètement dans le pétrin.

Derrière la loupe, les méchants ne plaisantent pas et la victime supposée est un brin fofolle.

Le tout baigné dans le clair-obscur vermillon que le sieur Lynch apprécie particulièrement. Ca vous donne un genre et surtout une ambiance. Un pot de fleur, au milieu de ce décorum réussirait à vous faire peur.

 

On a donc peur. Le gangster s’énerve pour un rien , frappe la jeune femme plus que de raison , avant de se prendre la tête, dans laquelle ça ne tourne pas rond. A la place du gamin, j’ abandonnerais cette piste. Comme pris dans un rêve subliminal, Jeffrey s’accroche à son destin et à la caméra de Lynch qui n’en demandait pas tant.

C’est un bonheur de mise en scène, un maniérisme contrôlé, qui nous trimbale très gentiment d’une intrigue à l’autre, et cette fois tout est limpide. Le protégé du réalisateur se chargea au fil de ses découvertes de nous en faire part.

Des révélations d’une simplicité désarmante chez l’auteur de « Dune » et de « Mulholland Drive« , qui  peaufine sa galerie de portraits alambiqués .Kyle Mc Lachlan tient la dragée haute à Dennis Hopper complètement allumé, et ça lui va bien .

Isabella Rossellini, à côté de ses pompes, réussit à nous faire marcher dans sa combine. Poignante, désespérante, agaçante, aimante, elle est fatale, forcément fatale. et Angelo Badalamenti signe là sa première collaboration avec Lynch. Ce ne sera pas la dernière :

Dans la filmographie du réalisateur, c'est une sympathique fanfaronnade.Prenez une oreille abandonnée dans un terrain qui l'est tout autant, remontez la filière à l'aide de votre petite amie dont le papa est policier ,et vous voici détective en herbe , complètement dans le pétrin. Derrière la loupe, les méchants ne plaisantent pas et la victime supposée est un brin fofolle. Le tout baigné dans le clair-obscur vermillon que le sieur Lynch apprécie particulièrement. Ca vous donne un genre et surtout une ambiance. Un pot de fleur, au milieu de ce décorum réussirait à vous faire peur. https://www.youtube.com/watch?v=Fo_ceyvZpkw   On a…
Le film

Une mise en scène qui n'a pas l'air de se prendre au sérieux, c'est réussi , c'est du grand art. Les comédiens adoptent le même tempo.... David Lynch est un cinéaste étrange. Son cinéma, ne l'est pas moins. Bizarre, souvent, hermétique, parfois , dérangeant, toujours ... Doté d'une telle réputation, il lui est facile d'en jouer, pour mieux déjouer les attentes d'un spectateur, toujours avide d’inattendu et de rebondissements. Alors, le nouvelle sortie de "Blue Velvet" (1987) tombe à point nommé.

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