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« Blue Jasmine » de Woody Allen. DVD Critique

Cate Blanchett : un césar d'honneur

Synopsis: Alors qu'elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d'affaire fortuné, battre sérieusement de l'aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s'installe dans le modeste appartement de sa sœur Ginger afin de remettre de l'ordre dans sa vie.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Blue Jasmine"
De : Woody Allen
Avec : Alec Baldwin, Cate Blanchett, Louis C.K., Bobby Cannavale, Andrew Dice Clay
Sortie le : 29 janvie 2014
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 92 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

Meilleur dvd Janvier 2014 ( 4 ème )

Peu inspiré par les capitales européennes (« Minuit à Paris »…) Woody Allen retrouve at-home le goût de l’impertinence, celui de la mélancolie.  Un mélange subtilement posé sur le regard de notre héroïne, une femme comblée, d’après les apparences,  qui du jour au lendemain, n’a plus le sou, ni le mari.

Le défi : reprendre position dans cette sphère aussi haute que protégée, et qui semble-t-il aveugle beaucoup  ses pensionnaires. Jasmine est du lot. Elle  tente de remonter la pente en regardant constamment derrière elle.

Woody Allen fait de même, et il le fait très bien, emboîtant hier et aujourd’hui dans une mise en scène complètement fluide. Le flash-back n’est pas de mise, mais son substitut allénien, qui donne à l’ensemble une grâce et une volupté, là où  l’alcool et le noir s’acoquinent.

Blue Jasmine

Autre confrontation des styles  – vraiment inspiré le Woody – autre décalage des genres pour nous raconter la vie des gens qui s’étiolent. Suffisant ou narcissique, ce n’est plus une question d’argent et de moyens, nous dit le cinéaste, mais une position sociale, mal affirmée.

On le voit aussi bien chez les riches (Alec Baldwin, discret mais avisé) que chez les petites gens. La sœur de l’héroïne trouve en Sally Hawkins, un personnage à la mesure du récit . Woody sait diriger tout son petit monde, mais  la palme revient au rôle titre que Cate Blanchett interprète à la perfection.

Une comédienne hors du commun. A l’image de son personnage,elle « se réinvente », s’enferme dans son rôle au point de l’incarner pleinement pour lui donner l’éclat des grands personnages du répertoire. Il y a du Gena Rowlands dans cette posture, et du Woody Allen chez ce réalisateur qui orchestre cette fois sa psychanalyse avec beaucoup de doigté.

Un peu moins bavard dans les dialogues, un peu faiblard sur l’écriture (il ne s’est pas cassé le poignet sur le scénario) le réalisateur trouve le ton juste en effaçant les miroirs de son ego. De face, on voit beaucoup mieux les gens.

Meilleur dvd Janvier 2014 ( 4 ème ) Peu inspiré par les capitales européennes (« Minuit à Paris »…) Woody Allen retrouve at-home le goût de l’impertinence, celui de la mélancolie.  Un mélange subtilement posé sur le regard de notre héroïne, une femme comblée, d’après les apparences,  qui du jour au lendemain, n’a plus le sou, ni le mari. Le défi : reprendre position dans cette sphère aussi haute que protégée, et qui semble-t-il aveugle beaucoup  ses pensionnaires. Jasmine est du lot. Elle  tente de remonter la pente en regardant constamment derrière elle. Woody Allen fait de même, et il le fait très bien, emboîtant…

Review Overview

Le film
Le bonus

Une femme dégringole dans sa vie, et s’y accroche inexorablement. Un drame que Woody Allen rapporte de manière presque élégante, (humour discret, ironie absente) en compagnie d’une grande comédienne Cate Blanchett qui trouve peut-être là, le rôle de sa vie, et la route pour les Oscars. Avec ce très beau portrait de femme, le cinéaste a le bon goût d’une mise en scène qui nous réserve bien des surprises, notamment sur la technique du flash back, ici joliment ripoliné. De retour de ses escapades avortées dans les capitales européennes, le touriste a retrouvé le plaisir de la caméra.

Avis bonus Il n'y en a pas et c'est triste ...

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14 Commentaires

  1. Faut-il que l’on aime Woody Allen pour accepter qu’il se plante un film sur deux ! « Blue Jasmine » nous oblige à suivre une héroïne insipide, incapable d’inspirer ni compassion, ni détestation. C’est cousu de fil blanc, ça n’avance pas, c’est sans épaisseur et sans originalité, Cate Blanchett fait platement son numéro. On s’ennuie sérieusement.
    Bon, Woody, on ne t’en veut pas. On attendra le prochain.

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