Synopsis: Armelle, Frédérique, Carine et Valérie, quatre étudiantes en médecine à Paris, décident de s'installer dans une villa au bord de la mer pour réviser. Les premiers jours se passent bien, puis les petites manies de chacune reprennent le dessus. L'arrivée de Francis, charmant raseur qui s'incruste, ne va rien arranger.
La fiche du film
Le film
« Beau fixe » et… calme plat.
Il assure que le temps est au « Beau fixe ». On le croit volontiers
Ce second film réalisé sur un ton badin, mais sans grande imagination, ne devrait pourtant pas soulever la tempête d’admiration qui emporta « La discrète ».A l’époque, parfait inconnu, le jeune réalisateur, n’en mène pas large. « Avec 200.000 entrées, on aurait été aux anges ». « La discrète » dépasse la barre du million et demi de spectateurs, rafla deux César et le prix de la critique à Venise. « Tout succès est un malentendu » confie-t-il aujourd’hui, comme pour mieux se préserver du revers de la médaille…
« Beau fixe » raconte l’histoire de quatre jeunes étudiantes en médecine (Isabelle Carré, Estelle Larrivaz, Judith Rémy,Elsa Zylberstein ) qui, pour un examen, se mettent au vert. L’arrivée imprévue d’un grand benêt, plutôt sympa (Fred Gélard) bouleverse leurs habitudes.
Manipulation, coup-bas, séduction, Christian Vincent tend les ressorts dramatiques de « La discrète », sans renouer avec ses qualités. La mise en scène fluide, un ton libertin novateur et un scénario original, parfaitement ficelé. Malgré des dialogues assez drôles,le film souffre de la faiblesse du récit, qui s’effiloche sans que rien ne vienne relancer l’attention.
Christian Vincent s’est inspiré de « Villa Beausoleil » de Philippe Alard, ici coscénariste et dialoguiste. Tourné en 8 mm, c’était une bouffée d’air frais. Aujourd’hui cet air nouveau fait défaut.
- A noter : l’assistante-réalisatrice est Agnès de Sacy que l’on retrouve à plusieurs reprises dans ce blog en tant que scénariste.
Le film
Quatre jeunes filles dont Elsa Zylbertstein et Isabelle Carré, s'en prennent au pauvre Francis : Frédéric Gélard, déjà très à l'aise dans « Villa Beausoleil », dont s'inspire Christian Vincent. Ce film était une bouffée d’air frais. Aujourd’hui dans cette villa, il nous fait défaut. Malgré des dialogues quotidiens assez drôles, « Beau fixe » souffre de la faiblesse du récit, qui s'effiloche sans que rien ne vienne relancer l'attention.
Un commentaire
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