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« Baby Driver » de Edgar Wright. Critique cinéma

Ansel Elgort, Eiza González, Jon Hamm, Jon Bernthal

Synopsis: Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby ne compte que sur lui-même pour être le meilleur dans sa partie. Lorsqu'il rencontre la fille de ses rêves, il cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal... Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu'il aime et sa vie sont en jeu...

La fiche du film

Le film : "Baby Driver"
De : Edgar Wright
Avec : Ansel Elgort, Kevin Spacey
Sortie le : 19/07/2017
Durée : 113 Minutes
Genre : Action, Policier, Thriller
Type : Long-métrage
Le film

Je ressors complètement déboussolé de cette projection. Deux heures au cours desquelles je ne retiens quasiment rien, pas d’images, de séquences ou d’intérêt particulier pour tel ou tel personnage. Il y a bien celui qui donne son titre au film (Ansel Elgort) un profil assez particulier du genre blanc-bec dont il faut se méfier.

Une fois au volant de n’importe quelle voiture le gamin est un pro du dérapage contrôlé et du tonneau salvateur. Du grand spectacle entre stock-car et rodéo qui ne va pas plus loin que l’illusion de ces cascades automobiles déjà répertoriées au rayon de nombreux films d’action. Il met son talent au service de braqueurs de banque, mais ça n’a rien à voir avec le héros du film de Nicolas Winding Refn « Drive ».

Il nous reste son profil. A l’image de tous les autres protagonistes, il joue dans la surenchère et la caricature. Même Kevin Spacey habituellement plus inspiré ne trouve pas grand-chose à dire et à faire faire à son personnage de caïd. On a plaisir à le retrouver un moment et puis on se lasse. Il est comme transparent.

Après quoi il faut se payer tous ces mauvais garçons prêts à n’importe quoi pour rafler un peu d’argent. Ils font les gros yeux, se tordent les lèvres, ne se rasent pas et mâchonnent des cure-dents à faire peur. Braquage après braquage le film avance mollement, malgré les égards amoureux du héros pour une jeune fille (Lily James) qui ne saisit pas très bien le monde dans lequel on l’entraîne.

Mais là encore on ne s’inquiète guère pour elle tant le réalisateur s’en désintéresse au profit des chromes des voitures et des K7 que le gamin enregistre pour mieux se défaire d’un acouphène chronique. J’ai cru déceler enfin l’ébauche d’une histoire palpitante, engendrée par une enfance chaotique, mais non, ça ne mènera nulle part.

Comme la bande son est par contre surchargée de révélations musicales, j’imagine qu’ Edgar Wright a peut-être écrit son scénario une fois sa play list arrêtée.

Ansel Elgort, le héros avec le réalisateur Edgar Wright.

D’où l’absence de toute narration contrôlée au profit d’un juke-box bien imagé. Sur un délire narratif qui a aussi fait les beaux jours du septième art, à la manière de « The Nice Guys » de Shane Black Ryan Gosling et Russell Crowe jouent les détectives privés complètement barges.

C’est dans l’esprit du film de Whrigt, la fantaisie et la légèreté en moins. Ça gâche.

Je ressors complètement déboussolé de cette projection. Deux heures au cours desquelles je ne retiens quasiment rien, pas d’images, de séquences ou d’intérêt particulier pour tel ou tel personnage. Il y a bien celui qui donne son titre au film (Ansel Elgort) un profil assez particulier du genre blanc-bec dont il faut se méfier. Une fois au volant de n’importe quelle voiture le gamin est un pro du dérapage contrôlé et du tonneau salvateur. Du grand spectacle entre stock-car et rodéo qui ne va pas plus loin que l’illusion de ces cascades automobiles déjà répertoriées au rayon de nombreux films d’action.…
Le film

On part sur un mode déjanté, affirmé par une cascade automobile de grande envergure. La suite se contente de répéter grosso modo l’exercice en nous présentant des personnages qui pourraient avoir un brin d’originalité s’ils ne reproduisaient pas les spécimens des films du genre (action+policier) déjà engrangés. Le héros du titre a beau avoir une personnalité bien particulière, celle-ci n’arrive pas à franchir la troisième page du scénario, même lorsqu’il est amoureux et que son enfance lui remonte dans les oreilles. Il y avait beaucoup d’accroches possibles à cette aventure aussi rocambolesque que folledingue, mais sans la légèreté et la fantaisie, le récit reste quasiment lettre morte. Et pourtant ça dure deux heures.

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