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« Ange et Gabrielle » d’ Anne Giafferi . Critique dvd

Synopsis: Gabrielle élève seule sa fille Claire. À 17 ans celle-ci est enceinte de Simon qui refuse de se voir imposer ce bébé. Gabrielle prend les choses en main et décide de demander de l'aide au père de Simon. Elle débarque donc dans le bureau d'Ange, mais celui-ci, célibataire endurci et grand séducteur, n'a jamais assumé sa paternité et n'a aucune intention de le faire. C'est une première rencontre explosive mais Gabrielle ne manque ni de charme, ni de détermination.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Ange et Gabrielle [DVD + Copie digitale]"
De : Anne Giafferi
Avec : Isabelle Carré, Patrick Bruel, Alice de Lencquesaing, Thomas Solivéres, Carole Franck
Sortie le : 05 avril 2016
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 87 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Je n’en ferais pas mes nuits de veille, mais il n’y a rien de déplaisant à suivre les élucubrations amoureuses de ces deux couples si différents, qui auraient pu ne jamais se connaître. D’un côté la mère et sa fille, de l’autre, le supposé père et le fils par déduction. Ils vont se rencontrer dans le vif éclair d’une paternité doublement refusée.

Celle de l’adulte, Ange, charmeur et célibataire endurci. Puis le fiston supposé, Simon (Thomas Soliveres ) qui ne veut pas entendre parler du bébé dont sa copine vient d’accoucher (Alice de Lencquesaing). La mère de la jeune maman va donc trouver le papa du jeune homme en question pour régler le problème. Comme Isabelle Carré s’emporte très très vite et très très bien, les embrouilles peuvent commencer.

Volontairement, je ne mets pas de bonne volonté à démêler le vrai du faux tant le scénario repose sur ces ambiguïtés de jeune couple, et ces contrariétés de couple transi. Si on devine très rapidement l’issue, on n’imagine pas forcément par quel biais nos tourtereaux jeunes et moins jeunes arriveront à se rabibocher.

En évoquant le sujet de la paternité, la réalisatrice Anne Giafferi, glisse également un petit couplet sur le mariage gay, et rend un hommage tout aussi discret au film de Coline Serreau «  Trois hommes et un couffin »

La mère et sa fille, le père et son possible fis, un repas de réconciliation ...
La mère et sa fille, le père et son possible fils, un repas de réconciliation …

. La lumière est jolie, la mise en scène vive et alerte, à l’image des comédiens menés par un Patrick Bruel qui semble prendre bien du plaisir à l’apprentissage des langes. Laurent Stocker dans le petit rôle d’adjoint de l’architecte est une fois encore parfait…

LES SUPPLEMENTS

  • Making of (20mn). Un vrai de vrai, qui parle peu, mais montre beaucoup. Plusieurs scènes et la manière pour diriger des bébés de six mois. Que de travail. Une superbe découverte des coulisses.
  • Bêtisier. Sans intérêt…
Je n’en ferais pas mes nuits de veille, mais il n’y a rien de déplaisant à suivre les élucubrations amoureuses de ces deux couples si différents, qui auraient pu ne jamais se connaître. D'un côté la mère et sa fille, de l'autre, le supposé père et le fils par déduction. Ils vont se rencontrer dans le vif éclair d’une paternité doublement refusée. Celle de l’adulte, Ange, charmeur et célibataire endurci. Puis le fiston supposé, Simon (Thomas Soliveres ) qui ne veut pas entendre parler du bébé dont sa copine vient d’accoucher (Alice de Lencquesaing). La mère de la jeune maman…
Le film
Les bonus

Une comédie tranquille pour évoquer sans fatras le sujet de la paternité. Nous rappelle le temps où la France se prenait de passion pour «  Trois hommes et un couffin » avant de saluer le charme d’un Patrick Bruel qui ici n’en joue pas vraiment pour tomber amoureux d’Isabelle Carré que rien n’arrête. Un couple sympathique confronté à ses rejetons devenus grands, mais assez insouciants. C’est bien écrit, de manière vive et alerte, avec quelques retournements de situations qui ne révolutionnent pas le genre d’une comédie française joliment troussée sur le mode des antagonismes traditionnels : il est maladroit, elle est spontanée…

Avis bonus Un très grand making of

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