Synopsis: Sonia, jolie black, mariée, quatre enfants, est aide familiale dans sa cité. Le jour où elle marie sa fille, le ciel lui tombe sur la tête. Robert, son voisin de palier octogénaire, est son seul recours. Plus blanc que lui, difficile de trouver. Plus serviable non plus, d’ailleurs… Mais dans la vie rien n’est gratuit. Sauf le hasard, si on sait en profiter.
La fiche du film
Le film
Cette désopilante comédie, originale et finement dialoguée, met en scène une famille d’origine africaine dans une banlieue populaire et des petits vieux décimés par la canicule de l’été 2003.Une chronique sociale signée François Dupeyron dont l’originalité cinématographique n’est plus à démontrer. « Drôle d’endroit pour une rencontre », « La Chambre des officiers », ou « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran », (César du meilleur acteur en 2002 pour Omar Sharif) posent notre homme dans le monde du septième art.
Et sa caméra avec, dans la cité des Mureaux. Point de clichés sur les banlieues populaires, où Félicité Wouassi (Sonia) une jolie mère de famille doit marier sa fille. Le jour venu, les catastrophes s’accumulent : son mari avoue avoir perdu au jeu l’argent de la noce et son fils aîné dealer est arrêté en flagrant délit.
Un événement encore plus dramatique survient quand, Robert (Claude Rich, merveilleux), son voisin de palier, un délicieux octogénaire qui l’emploie comme aide à domicile, lui apporte une aide précieuse mais pas désintéressée.
Une caméra fluide, un scénario bien charpenté et bourré de surprises, des dialogues cocasses et l’humanité du regard de Dupeyron sur une population âgée, font tout le charme de ce film, pour lequel Grand Corps Malade a écrit un slam.
La belle surprise, c’est d’y découvrir des visages inconnus, des comédiens noirs pour la plupart, comme Félicité Waoussi, Élisabeth Oppong, Ralph Amoussou, Mata Gabin auxquels le cinéma français, victime de la frilosité de ses bailleurs de fonds, les chaînes de télévision, barre l’accès aux rôles.
Review Overview
Le film
En changeant de registre, François Dupeyron peut décontenancer. Mais son coup d’œil « à l’italienne » le mérite
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