Synopsis: l’histoire de deux britanniques dérivant sur un vieux rafiot pour aller torpiller un navire allemand sur le lac Victoria
La fiche du DVD
Le film
Bogart, Hepburn, Huston … . Dans l’histoire du cinéma , ces noms sont à jamais inscrits au panthéon . Et si un jeune public les découvre dans « African Queen » il se peut que l’impression ne soit pas très favorable.
Ce film apparaît aujourd’hui plus historique que passionnant. Les scènes de rapides , par exemple, filmées sans aucun effet spécial, sont maladroites et surtout bien naïves .
Premier film américain tourné en Afrique ( 1950) , adapté du roman de James Agee écrit vingt ans plus tôt , il raconte l’histoire de deux britanniques dérivant sur un vieux rafiot pour aller torpiller un navire allemand sur le lac Victoria.
Crocodiles, rapides, pluies diluviennes, rien n’échappe à notre valeureux couple entraîné dans une aventure qui n’avait semble-t-il rien à envier à celle vécue par toute l’équipe .
C’est ce que raconte dans le détail Jean-Pierre Berthomé, un historien du cinéma, visiblement fasciné par l’histoire de « African Queen » et ses coulisses. On le comprend : ça fourmille d’anecdotes sur un tournage qui à l’époque paraissait impossible. « Quand Katharine Hepburn a appris qu’on envisageait de le faire à Hollywood, elle s’y est farouchement opposée, trop contente de découvrir l’Afrique ».
John Huston est de cet avis et il pourrait le regretter : une fois sur place en Ouganda, il constate que le lieu choisi ne correspond pas du tout aux besoins du film. « Il voulait par exemple une rivière plus tortueuse, afin de matérialiser l’inconnu, pour qu’à chaque nouveau coude le spectateur s’attende à un renversement de situation, comme l’approche des rapides ».
Après maintes recherches , le réalisateur décide donc de déplacer tout son petit monde au Congo Belge . Il faut imaginer la scène : une trentaine de personnes, deux bateaux , une demi-douzaine de radeaux avec dessus tout le matériel technique ( nous sommes en technicolor, les caméras sont énormes ) … des jours et des jours remontant fleuve et rivières.
« Et ils établissaient à chaque fois des camps de base avec une promiscuité totale » souligne encore Jean-Pierre Berthomé. Ce qui semble ne poser aucun problème , surtout pas à Lauren Bacall , la femme d’ Humphrey Bogart qui avait tenu à suivre son époux sur le tournage. Elle assure l’intendance, au milieu des fourmis militaires qui en masse traversent le camp . Il n’était pas question non plus de boire l’eau du lac .
« Et toutes ces péripéties ne seront rien par rapport à ce qui les attend quand ils retournent en Ouganda pour tourner d’autres scènes , petit à petit tout le monde tombe comme des mouches ». La fièvre est là et personne n’y comprend rien, quand un jour on s’aperçoit que l’eau du lac Victoria est filtrée dans des machines hors d’usage.
On remarque aussi que seul John Huston et Humphrey Bogart qui ont déjà tourné trois films ensemble dont Le Faucon maltais (1941), autre grande page du septième art, et Le Trésor de la Sierra Madre (1947) ne seront jamais malades . Il est vrai que l’un et l’autre ne buvaient jamais d’eau .
Review Overview
Le film
Le film mythique , a bien vieilli, mais le DVD comporte toute l'histoire de cette aventure épique : c'était le premier film américain réalisé en Afrique .
voilà j’aime beaucoup retrouver ce genre de film même si vous n’incitez pas vraiment a le regarder
moi je vais aller l’acheter
Oh oui, il faut le voir , avec simplement les réserves que j’avance ici
bonne projection