Huit jours d’écriture, un mois pour le tournage et une Palme d’Or qui n’en finit pas de faire causer 33 ans après

Une belle conjugaison des temps et des synergies pour un polar qui n'a l'air de rien

Adam Driver m’a trahi. Sur la foi de ses choix cinématographiques, je lui ai toujours fait confiance. Et à ce jour, notre contrat fonctionnait à merveille. Alors, sur un scénario ouvertement bancal, une histoire assumée dans ses moindres faiblesses (pour faire rire, je suppose) j’en ai repris pour deux heures …

Deux acteurs éblouissants éclipsent la patte de Soderbegh, qui observe plus qu’il ne nous rapporte une histoire avortée.

Au service de son histoire, la caméra de Soderbergh plonge dans les entrailles du mensonge et de la manipulation. Un thriller d’une autre dimension.

Un film intelligent devient un film catastrophe . Pour parler de la grippe aviaire, et plus généralement de la propagation des virus, Soderbergh avait plein d'idées, qui se diluent au fil du récit ...

Délinquants je veux bien, mais de la à en faire des tonnes !

Un réquisitoire implacable sur les travers financiers et sociaux de nos gouvernances. Et ses dérives mafieuses