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« Il divo » de Paolo Sorrentino. Critique DVD.

Synopsis: Calme, sournois, impénétrable, Andreotti est le pouvoir en Italie depuis quatre décennies. Au début des années quatre-vingt-dix, sans arrogance et sans humilité, immobile et susurrant, ambigu et rassurant, il avance inexorablement vers son septième mandat de Président du Conseil.

La fiche du DVD

Le film : "Il divo"
De : Paolo Sorrentino
Avec : Toni Servillo, Anna Bonaiuto
Sortie le : 01/07/2009
Distribution : StudioCanal
Durée : 106 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Il divo n’est pas un biopic ; il  raconte un épisode de  la vie du sénateur  Giulio Andreotti, le premier ministre italien, qui pendant quatre décennies a régné sur la botte. Mais le portrait intelligemment dessiné , avec ses témoignages, ses évocations du passé , et la prodigieuse interprétation de Toni Servillo , fait que l’on sait tout sur le machiavélisme de l’homme , et la société italienne de l’époque . Qui à la politique mêle obligatoirement la mafia .

C’est à cette confrontation interlope que l’on assiste pendant près de deux heures qui filent en quelques minutes  . On les  doit  à un  réalisateur  aussi inspiré , que ses comédiens , au service de la petite et de la grande histoire , écrites  sur du papier à musique.

La mise en scène de  Paolo Sorrentino , efficace  dans son maniérisme appliquée au personnage, rigide et intransigeant, s’accorde de très grandes libertés pour débusquer les zones d’ombres ( ah cette lumière !) et les porter au devant de l’écran , et même les en faire sortir, si la chose était possible.

L’objectif ne filme pas , c’est le personnage qui vient vers lui , qui s’y reflète et s’y complait . Encore une belle idée de mise en scène où tout est dit sur la vanité , l’outrecuidance, la bêtise .

La caméra, irradie alors et subjugue, pour un sénateur facétieux sur un parquet  trop bien ciré, et pour une  soirée aux jeunes femmes nombreuses , qui  grise un peu plus ses tempes fatiguées .

Sorrentino qui bénéficie d’un scénario idéal , s’attarde sur ce genre de détails, grossit les traits et donne ainsi au caractère humain une vérité  encore plus palpable.Il  ne quitte pas le regard d’Andreotti quand celui ci accusé, acculé , nie toute forme de violence , tout implication avec la mafia .

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Dans les suppléments le réalisateur revient longuement dans un entretien et un making of sur la genèse de ce film qui lui tenait particulièrement à cœur , ayant bien connu ces fameuses années 90.  Un glossaire et un rappel historique prolongent les bonus, avec une dizaine de petites scènes coupées . Certaines auraient mérité de figurer dans ce film magistral.

Il divo n’est pas un biopic ; il  raconte un épisode de  la vie du sénateur  Giulio Andreotti, le premier ministre italien, qui pendant quatre décennies a régné sur la botte. Mais le portrait intelligemment dessiné , avec ses témoignages, ses évocations du passé , et la prodigieuse interprétation de Toni Servillo , fait que l’on sait tout sur le machiavélisme de l’homme , et la société italienne de l’époque . Qui à la politique mêle obligatoirement la mafia . C’est à cette confrontation interlope que l’on assiste pendant près de deux heures qui filent en quelques minutes  . On…

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