Accueil » A la une » « 49 ème parallèle » de Michael Powell et Emeric Pressburger .DVD.Critique
Des fuyards prêts à tuer pour sauver leur peau

« 49 ème parallèle » de Michael Powell et Emeric Pressburger .DVD.Critique

Synopsis: Au début de la seconde guerre mondiale, un sous-marin allemand est coulé près des côtes canadiennes. Les autorités vont alors tenter d'arrêter un groupe de rescapés commandés par le lieutenant nazi Hirth.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "49e parallèle"
De : Michael Powell
Avec : Leslie Howard, Laurence Olivier
Sortie le : 23 octobre 2013
Distribution : Carlotta Films
Durée : 118 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

C’est à nouveau un film de propagande, à l’image de «  The Purple heart », bien que les nuances soient ici plus respectées, dans le fond, comme dans la forme.

« Le 49ème parallèle » s’apparente à un grand film d’aventure. Des marins allemands, égarés dans le grand Canada, le parcourent de long en large afin d’échapper à leur ennemi. Ce sont des esquimaux, puis une communauté huttérite, deux populations avec lesquelles Michael Powell et Emeric Pressburger évoquent leur monde idéalisé et la fraternité qui pourrait s’en dégager.

Quand le tournage débute, nous sommes au début de la seconde guerre mondiale. Ce film est une commande du gouvernement britannique afin de contribuer à l’effort de guerre. Ce qui remet en perspective les péripéties des fuyards, qui malgré l’adversité plus ou moins affichée de leurs hôtes, n’hésitent pas à la combattre.

Chaque rencontre se termine par un drame. Quand une jeune fille huttérite qui les avait accueillis avec beaucoup de bienveillance, découvre leur identité, elle ne peut cacher son dégoût, et sa haine.

04_49e-PARALLELE

Une scène poignante relayée par le discours du chef de la communauté, pacifique par définition, mais anti-nazi, aussi.  « Vous êtes comme les microbes d’une maladie répugnante ». Powell et Pressburger démontent ainsi le système hitlérien, en prévenant le monde entier de ses méfaits.

On y est met donc plus de subtilité  que dans «  The purple heart », mais  la  propagande est bien la ligne directrice d’un scénario teinté parfois d’humour, et de beaucoup d’humanisme. La confrontation avec un romancier, sans guère d’illusion sur l’avenir de l’homme, et  retiré dans un ancien territoire indien (Leslie Howard, subjuguant) figure le summum de la barbarie des fuyards qui partis à six ne sont maintenant plus que deux. Deux irréductibles prisonniers de leurs convictions et d’un pays qui va les engloutir.

  • « The volunteer » de Michael Powell et Emeric Pressburger (43 mn). Encore et de manière plus appuyée un film de propagande qui rend hommage à la Fleet air arm. Ralph Richardson raconte l’histoire de son habilleur, « le plus empoté de Londres ». Survient la guerre. Richardson, qui est dans l’aviation, le retrouve engagé volontaire dans la Fleet Air Arm.

01_49e-PARALLELE

Ou l’occasion de passer en revue, à travers plusieurs pays et un clin d’œil à Charles de Gaulle, les besoins d’une nation en guerre et son potentiel. Entre la fiction et le documentaire, je pense qu’à l’époque le message a dû plutôt bien passer. Aujourd’hui ce film fait figure de témoignage et de page d’histoire. Je dirais presque, sympathique !

C'est à nouveau un film de propagande, à l’image de «  The Purple heart », bien que les nuances soient ici plus respectées, dans le fond, comme dans la forme. « Le 49ème parallèle » s’apparente à un grand film d’aventure. Des marins allemands, égarés dans le grand Canada, le parcourent de long en large afin d’échapper à leur ennemi. Ce sont des esquimaux, puis une communauté huttérite, deux populations avec lesquelles Michael Powell et Emeric Pressburger évoquent leur monde idéalisé et la fraternité qui pourrait s’en dégager. Quand le tournage débute, nous sommes au début de la seconde guerre mondiale. Ce film est une commande du…

Review Overview

Le film
Le bonus

Dans le genre film de guerre et propagande, le duo Powell-Pressburger assure une prestation de première urgence alors que le conflit ne fait que commencer. On évite les gros sabots de « The Purple heart » pour un récit tout en nuances et subtilité sur la nature humaine prête à tout quand il s’agit de sauver sa peau.Pour ne pas trop s’appesantir sur les ressorts dramatiques de la guerre, les deux réalisateurs prennent un soin particulier à leur mise en scène, en soignant les images et le scénario qui parfois est bien drôle, voire léger.

Avis bonus Un moyen métrage des deux réalisateurs, toujours la propagande...

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas

Laisser un commentaire